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PATRIMOINE

HISTORIQUE GÉNÉRAL DE LA COMMUNE

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LES ÉGLISOTTES-ET-CHALAURES (Gironde)

 

 

Superficie (ha) : 1 716 ha

Population (hab) : 2 306 hab au recensement de 2019

Habitants : Églisottais, Églisottaises

 

 

Origine du nom : Le terme d'« Églisottes » rappellerait l'existence de plusieurs petites églises ou chapelles, tandis que « Chalaures » vient du nom de la première paroisse, celle du Chalaure, située le long du ruisseau du même nom, sur l'antique route Bordeaux-Angoulême.

Proche de Coutras, la commune des Eglisottes-et-Chalaures témoigne elle aussi d'une histoire mouvementée. Toutefois, elle se caractérise surtout par une vocation industrielle précoce née de ses moulins.

 

Les Eglisottes-et-Chalaures est une commune qui s'étend le long de la Dronne et qui naît à la Révolution du rapprochement de deux anciennes paroisses. Le très actif Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques de Coutras a entrepris de nombreuses recherches sur son site, afin de mieux connaître son histoire. Elles ont permis de révéler un site du second Âge du fer et donc une occupation humaine très précoce.

 

La commune doit son développement, dès le Moyen Âge, à l'implantation d'une commanderie de l'ordre des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Ce sont eux qui sont à l'origine de la paroisse de Chalaures qui reste indépendante jusqu'à la Révolution. Plus tard, elle disparait au profit de l'église des Eglisottes, située dans l'ancien cimetière et datable du XIe siècle, puis reconstruite en 1868.

 

Comme Coutras, commune à 10 km, les paroisses des Eglisottes et de Chalaures sont très marquées par les guerres de Religion. Elles sont notamment le premier lieu d'affrontement entre les troupes royales du duc de Joyeuse et celles d'Henri de Navarre, à la veille de la bataille de Coutras en 1587.

 

Dès le XVIe siècle, les gués sur la Dronne accueillent des moulins comme ceux de Monfourat et de Reyraud. Ce sont eux qui permettent le développement industriel des Eglisottes-et-Chalaures au XIXe siècle avec les Papeteries Navarre et l'usine Baudou, située à proximité. L'essor du chemin de fer au même moment assure à la commune une prospérité durable en facilitant le transport de ses productions.

 

Aujourd'hui, les activités des Eglisottes-et-Chalaures se sont recentrées sur la viticulture avec le domaine de Brande-Bergère.


 

SOURCES

Michel de la Torre, Gironde, guide complet de ses 542 communes, Deslogis Lacoste, 1990

Patrick Epron, Dictionnaire de l'origine des noms de lieux en Gironde, Bordeaux, 1957

Site officiel du Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques de Coutras (GRAHC)

Hubert Sion, Carte archéologique de la Gaule, Maison de la Fondation des Sciences de l'Homme, Paris, 1994

ÉLÉMENTS PATRIMONIAUX

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ANCIENNE USINE BAUDOU (Gironde, Les Églisottes-et-Chalaures)


Transformation en usine : Vers 1900 

Créateur : NC  

Matériaux : Pierre, brique, béton, bois et métal 


L'usine Baudou des Eglisottes-et-Chalaures, fondée dans un ancien moulin situé sur les rives de la Dronne, contribue au développement économique de la commune, mais aussi à sa renommée.

 

Le moulin qui occupe l'ancien site de l'usine Baudou a été construit au XVIe siècle au lieu-dit Reyraud. Il s'agit d'un moulin en pierre à quatre arches. Il est reconstruit et modernisé au début du XIXe siècle pour devenir une minoterie.

 

C'est en 1910 que le bâtiment change complètement de vocation. Racheté par Maurice Baudou, il devient une manufacture de caoutchouc spécialisée dans la production de pneumatiques pour bicyclettes. Il s'agit alors d'une industrie de pointe particulièrement mise à l'honneur lors de la création du tour de France en 1903.

 

Par la suite, l'usine diversifie ses productions en caoutchouc. Du pneu increvable "La Sirène" à la botte moulée, en passant par des masques à gaz, les industriels Baudou dynamisent l'usine et font prospérer la région par l'emploi de plus de 1 000 ouvriers. Dans les années 1950, ils participent à la promotion de la commune en la hissant au deuxième rang cantonal pour son activité économique.

 

L'usine Baudou est transférée en 1998 dans des locaux modernes plus accessibles, mais toujours situés aux Eglisottes-et-Chalaures.

 

 

SOURCES

Marie Kabouche, Patrimoine industriel de la Gironde, Editions du patrimoine, Paris, 2000

Archives des Monuments historiques

 

INFOS PRATIQUES

L'usine ne se visite pas.

 

GEOGRAPHIE

Aquitaine | Gironde | Les Églisottes-et-Chalaures

Adresse : Reyraud-du-Moulin, Les Églisottes-et-Chalaures, France


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Château Brande-Bergère (Gironde, Les Églisottes-et-Chalaures)


Construction : 1780

Créateur : NC

Matériaux : Pierre

 

Le château Brande-Bergère des Eglisottes-et-Chalaures donne son nom à l'un des plus grands vins de bordeaux. Situé sur une butte en pleine forêt, il est bâti par le curé des Églisottes au XVIIIe siècle.

 

Le château Brande-Bergère est constitué d'un corps de logis raffiné, surmonté d'une balustrade ornée de pots à feu. Il est encadré de deux élégantes tours. Le jardin abrite deux pigeonniers carrés protégés par des toits pointus couverts en ardoise.

 

Construit pour le curé des Eglisottes, O'Byrne, au XVIIIe siècle, le château est vendu comme bien national au moment de la Révolution. En effet, O'Byrne est d'origine irlandaise et refuse d'adhérer à la Constitution civile du clergé. Menacé par la France révolutionnaire, il décide de rentrer en Irlande. C'est l'un de ses successeurs qui met en valeur les capacités viticoles de la propriété.

 

Le vin de Brande-Bergère est distingué dès 1874 par la bible des vins de Bordeaux, le Féret. Aujourd'hui, le Gault-Millau vante toujours ses qualités.

 

 

SOURCES

Edouard Guillon, Les châteaux historiques et vinicoles de la Gironde, Editions Coderc, Bordeaux, 1868

 

INFOS PRATIQUES

Le château ne se visite pas.

 

GEOGRAPHIE

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Adresse : 1 Brande-Bergère, Les Églisottes-et-Chalaures, France

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Château La Tour-Blanche (Gironde, Les Églisottes-et-Chalaures)


Construction : XVIIe siècle

Reconstruction : XIXe siècle

Créateur : NC

Matériaux : Pierre


Le château La Tour-Blanche des Eglisottes-et-Chalaures est à l'origine d'un grand cru classé depuis le XIXe siècle. Il abrite aujourd'hui un centre formation en alternance (Maison Familiale et Rurale), spécialisé dans les métiers de la vigne et les métiers du service à la personne.

 

Situé au lieu-dit La Tour Blanche, à côté de Monfourat, le château La Tour-Blanche est construit au XVIIIe siècle. Remanié au XIXe siècle, il se présente aujourd'hui comme un imposante bâtisse à deux corps de logis en pierre de taille. Il s'apparente aux demeures bourgeoises que l'on peut trouver dans le nord de la Gironde.

 

Au début du XXe siècle, le propriétaire du château décide de le léguer à l'État, à condition qu'une école de viticulture et de vinification soit créée sur les terres. La donation est acceptée par le ministère de l'Agriculture et l'École est ouverte et toujours en activité.

 

 

SOURCES

Cercam, Maisons de campagnes en Bordelais : XVIe-XIXe siècle, Arts et Arts éditeurs, Bordeaux, 1994

Jacques Gardelles, Le guide des châteaux de France : 33, Gironde, Hermé, Paris, 1985

 

INFOS PRATIQUES

Le centre formation ne se visite pas


GEOGRAPHIE

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Adresse : La Tour Blanche, Les Églisottes-et-Chalaures, France

 

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Cité ouvrière Le Rang (Gironde, Les Églisottes-et-Chalaures)


Construction : XIXe siècle

Créateur : NC

Matériaux : Pierre d’escarbille


La cité ouvrière des Eglisottes-et-Chalaures est construite au XIXe siècle. Elle est destinée à héberger les ouvriers de la papeterie Navarre à une époque où, en pleine Révolution industrielle, se développe une conception paternaliste du travail.

 

La cité ouvrière des Eglisottes-et-Chalaures se démarque de l'habitat traditionnellement dispersé de ce hameau. Elle est directement inspirée par les nouvelles conceptions du travail humanistes et paternalistes qui se développent à cette période, sur le modèle de la cité du Creusot fondée par les Schneider.

 

La cité ouvrière des Eglisottes-et-Chalaures est surnommée "le Rang" probablement en raison de ses rangées de maisons mitoyennes. Elle permet aux ouvriers de la papeterie de trouver un logement fonctionnel et peu coûteux pour leur famille, tandis que la proximité de l'usine les rend aussi plus disponibles pour le travail.

 

La cité est en relation avec l'usine jusque dans ses matériaux de construction, puisqu'elle est réalisée en agglomérat d'escarbilles, résidus de charbon retirés des chaudières de l'usine.

 

 

SOURCES

Marie Kabouche, Patrimoine industriel de la Gironde, Editions du patrimoine, Paris, 2000

 Michel de la Torre, Gironde, guide complet de ses 542 communes, Deslogis Lacoste, 1990

 

GEOGRAPHIE

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Adresse :  Monfourat, Les Églisottes-et-Chalaures, France

 

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Église Saint-Pierre-ès-Liens (Gironde, Les Églisottes-et-Chalaures)


Reconstruction : 1868

Créateur : Architecte : M. Alaux

Matériaux : Moellon et pierre


L'église Saint-Pierre-ès-Liens des Eglisottes-et-Chalaures est construite au XIXe siècle. Elle remplace une église romane endommagée par les guerres de Religion.

 

La première église des Eglisottes est un édifice bâti au XIe siècle. Elle est probablement dégradée lors des guerres de Religion au XVIe siècle. À cette époque, les habitants lui préfèrent l'église de la commanderie du hameau voisin de Chalaures et ne se pressent donc pas pour la réparer. Cette première église des Eglisottes se dégrade donc au fil du temps.

Il faut finalement la reconstruire entièrement sous le règne de Napoléon III. La première pierre est posée par le curé de la paroisse le 28 mai 1868.

 

L'église Saint-Pierre-ès-Liens se présente aujourd'hui comme un édifice en moellon et pierre de taille doté d'un clocher-flèche. Les riches familles de la commune participent à l'effort de reconstruction et offrent notamment le bénitier et les vitraux.

 

La construction de l'église des Eglisottes-et-Chalaures fait appel aux savoir-faire locaux puisqu'elle est l'œuvre d'un architecte de Bordeaux et d'un entrepreneur libournais.

 

 

SOURCES

Pierre Brun, Les églises de la Gironde, Bordeaux, 1957

Michel de la Torre, Gironde, guide complet de ses 542 communes, Deslogis Lacoste, 1990

 

INFOS PRATIQUES

Mairie des Eglisottes-et-Chalaures : 05.57.69.50.15

 

GEOGRAPHIE

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Adresse : Le Bourg, Les Églisottes-et-Chalaures, France


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Mairie des Églisottes-et-Chalaures (Gironde, Les Églisottes-et-Chalaures)


Construction : 1928

Créateur : NC

Matériaux : Pierre


La mairie des Eglisottes-et-Chalaures est un bâtiment spécialement conçu pour recevoir les services administratifs. Construit dans les années 1930, il oscille entre classicisme et avant-garde.

 

La commune des Eglisottes-et-Chalaures possède une mairie, située au centre du village, dès les années 1880. Toutefois, celle-ci est transformée en bureau de poste dans les années 1930. On envisage alors de construire un bâtiment spécialement conçu pour recevoir les services administratifs municipaux. La mission est confiée à un entrepreneur en bâtiment de Coutras, André Laussuc.

 

L'actuelle mairie est une construction en pierre de taille. Sa façade présente des lignes classiques avec un avant-corps aux lignes droites et surmonté d'une corniche. L'aspect novateur du bâtiment lui est conféré par le style de ses inscriptions gravées et par sa toiture qui vient encadrer l'avant-corps.

 

À l'intérieur, la mairie possède un imposant escalier conduisant à la vaste salle des mariages, largement éclairée par de grandes baies vitrées.

 

Les ailes du rez-de-chaussée de la mairie offraient deux logements aux instituteurs de l'école communale.

 

 

INFOS PRATIQUES

Mairie des Eglisottes-et-Chalaures : 05.57.69.50.15

 

GEOGRAPHIE

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Adresse : 42 Avenue Victor Hugo, Les Églisottes-et-Chalaures, France



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Maison de maître (Gironde, Les Églisottes-et-Chalaures)


Construction : Vers 1865

Créateur : NC

Matériaux : Pierre


Cette maison de maître des Eglisottes-et-Chalaures est un relais de poste avant de devenir, au XIXe siècle, la résidence du Maire de la commune.


Le site sur lequel se dresse cette demeure est occupé dès l'Antiquité. Il s'agit probablement d'une ancienne halte gallo-romaine qui devient, plus tard, un relais de poste. Il se situe non loin de la chapelle Saint-Jean, dépendant de la commanderie des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.

 

L'ancien bâtiment du relais de poste, qui a subsisté jusqu'au XVIIIe siècle, n'existe plus aujourd'hui. Il est remplacé, au milieu du XIXe siècle, par cette imposante bâtisse, construite pour le baron Vigent, Maire des Églisottes.

 

Cette maison de maître des Eglisottes-et-Chalaures est située en un lieu marquant la limite de la Gironde et de la Dordogne. En effet, Le Chalaure, rivière qui longe le domaine, matérialise la frontière entre ces deux départements.

 

 

SOURCES

Hubert Sion, Carte archéologique de la Gaule, Maison de la Fondation des Sciences de l'Homme, Paris, 1994

 

INFOS PRATIQUES

La maison ne se visite pas.


 GEOGRAPHIE

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Adresse : Le Chalaure, Les Églisottes-et-Chalaures, France



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Monument à la Jeunesse (Gironde, Les Églisottes-et-Chalaures)


Réalisation : 1922

Créateur : Sculpteur Henri-Jean Moreau

Matériaux : Pierre


Le monument à la Jeunesse des Eglisottes-et-Chalaures est un monument funéraire dédié à un très jeune homme.

 

Le monument à la Jeunesse est dédié à Georges, fils unique de la famille Servant, décédé à l'âge de 18 ans. Il se trouve dans l'ancien cimetière des Eglisottes.

 

Réalisé en 1929, il s'inspire des monuments de la Grèce antique. On y voit une vestale en pied déposant des fleurs sur un petit autel. De ce style très pur et raffiné se dégage une impression de grande douceur et d'apaisement.

 

Ce monument annonce déjà le style des années 1930, marqué par des lignes pures s'inspirant de l'Antiquité.

 

 

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Adresse : Ancien cimetière, Les Églisottes-et-Chalaures, France Les Églisottes-et-Chalaures

 

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Ancienne Papeterie Navarre (Gironde, Les Églisottes-et-Chalaures)


Création : Vers 1850

Créateur : NC

Matériaux : Pierre, brique, béton, bois et métal


L'ancienne papeterie Navarre des Eglisottes-et-Chalaures est à une époque la plus grande papeterie de Gironde. Elle est créée au XIXe siècle dans un ancien moulin.

 

Les rives de la Dronne offrent de nombreux points propices à l'installation de moulins. Celui qui abrite la papeterie est construit dans les années 1750 au lieu-dit Monfourat. Il s'agit d'un moulin à blé en pierre de taille.

 

Racheté au XIXe siècle, il est transformé en usine en 1834 et fabrique alors du papier, de la pâte à papier et du papier peint à partir de vieux chiffons. Son propriétaire d'origine allemande, Auguste-Jules-Victor Vorster, dote bientôt sa papeterie des techniques les plus innovantes du moment, comme le satinage et le glaçage du papier. Il obtient ainsi un papier fin et blanc d'une très grande qualité.

 

Recrutant et formant son personnel sur place, Vorster s'inspire aussi des patrons paternalistes de la période. Il se soucie du confort de ses ouvriers et met de remarquables infrastructures à leur disposition, ce qui lui permet, par ailleurs, de s'assurer un contrôle total de la production.

 

La papeterie améliore encore la qualité de ses papiers en passant aux frères Navarre au début du XXe siècle. Elle produit notamment les cahiers Héraklès et le papier filigrané de la Société des Nations. Elle devient, après un agrandissement en 1922, la plus grande papeterie de Gironde.

 

Cette usine des Eglisottes-et-Chalaures, devenue Société anonyme des Papeteries Navarre, cesse son activité papetière en avril 1969. Depuis, certains de ses ateliers servent d'entrepôts.

 

 

SOURCES

Marie Kabouche, Patrimoine industriel de la Gironde, Editions du patrimoine, Paris, 2000

 

INFOS PRATIQUES

La papeterie ne se visite pas.

 

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Adresse : 71 Monfourat, Les Églisottes-et-Chalaures, France


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Pied de Charlemagne (Gironde, Les Églisottes-et-Chalaures)


Création : XIXe siècle

Créateur : NC

Matériaux : Bois


Le "pied de Charlemagne" est une ancienne mesure utilisée aux Eglisottes-et-Chalaures, avant l'utilisation généralisée du système métrique.

 

Jusqu'à la Révolution, les mesures ne sont pas unifiées et peuvent changer d'une région à l'autre. L'une des plus usitées est le "pied de Charlemagne", elle est l'équivalent du "pied du roi" et vaut 12 pouces soit 324 millimètres.

Son nom est très probablement un hommage à l'empereur Charlemagne qui, dans le capitulaire d'Aix-la-Chapelle (789), recommande à tous ses sujets l'usage de prototypes de mesure uniformes. Cette mesure est matérialisée par un instrument en forme de règle.

 

Le "pied de Charlemagne" des Eglisottes est divisé en pouces et lignes gravées : le pouce vaut ici 27 millimètres, et non 25,4 millimètres comme le pouce anglais. Réalisé en bois fruitier, il appartient à Alexandre Jumeau (1875-1968), sabotier du village, qui l'utilise pour prendre la pointure des sabots de ses clients.

 

La boutique d'Alexandre Jumeau, aujourd’hui disparue, abritait d'autres curiosités comme le "violon-sabot", petit violon réalisé à partir d'un sabot.

 

 

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Adresse : Les Églisottes-et-Chalaures, France